Alain Schnapp est professeur émérite d’archéologie à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a été directeur de l’UFR d’histoire de l’art et d’archéologie de l’université Paris 1 et directeur général de l’INHA. Son travail porte sur l’archéologie des cités grecques, l’iconographie et l’histoire de l’archéologie. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages ainsi que de nombreuses études spécialisées sur l’iconographie du monde grec, les fouilles des sites de Laos (Calabre), Eleftherna et Itanos (Crète). Il a dirigé le programme européen « Archives de l’archéologie » (AREA). Il a enseigné et poursuivi ses recherches dans de nombreuses universités européennes et américaines. Parmi ses publications : Le Chasseur et la cité, chasse et érotique en Grèce ancienne (Albin-Michel, 1997), Ruines, essai de perspective comparée (Les presses du réel, 2015), Journal de la commune étudiante, avec Pierre Vidal-Naquet (Seuil, 2018, 3e éd.), La Conquête du passé (La Découverte, 2020, 3e éd.), Une histoire universelle des ruines (Seuil, 2020).
Riccardo di Donato dirige le Laboratoire d’anthropologie du monde ancien de l’université de Pise, où il a été professeur de langue et littérature grecques et directeur du département de Philologie classique. Ancien élève de l’ENS de Pise, il a contribué à l’organisation des séminaires d’histoire de la culture, dirigés par Arnaldo Momigliano, dont il a édité l’œuvre posthume : Nono (1992) et Decimo contributo alla storia degli studi classici e del mondo antico (2013). Ami de Jean-Pierre Vernant, il s’est consacré à l’œuvre de Louis Gernet, dont il a édité Les Grecs sans miracle (1983), et, avec ses collaborateurs, Polyvalence des images (2004). Il a réédité Les Fonctions psychologiques et les œuvres, d’Ignace Meyerson en 1995, et, la même année, des écrits de J.-P. Vernant, notamment dans le recueil Passé et présent. Contributions à une psychologie historique. Il s’est intéressé aux rapports entre idéologie et recherche anthropologique chez Marcel Mauss, I fondamenti di una antropologia storica (1998) ; et chez Ernesto de Martino, notamment, La contraddizione felice (1990) et Le intrecciate vie (2015). En tant qu’helléniste, il a édité : Origini e svolgimento del pensiero greco. Studi per Jean-Pierre Vernant (2013) ; Comincio a cantare. Contributi allo studio degli Inni Omerici (2016).