République des Lettres – Respublica Literaria.UPS 3285
ENS, 45 rue d'Ulm. 75005 Paris
Salle Weil, 29 avril 2011, 14 h30
La redécouverte au XXe siècle d'un Marivaux dramaturge devenu, avec Beaumarchais, l'emblème du théâtre comique français des Lumières a obscurci, sauf pour le roman, le reste de son œuvre. Les scènes contemporaines recréent volontiers un Marivaux fantastique. Mais le véritable Marivaux, celui des journaux et œuvres diverses, de sa première production avant 1720 et son addiction au théâtre, reste largement méconnu. Du jeune écrivain en révolte au moraliste mélancolique, on peut tracer une ligne qui le situe dans les marges d'une modernité en rupture. Le monde éclairé des Lumières le considéra comme un phénomène inclassable : une rationalité soumise aux aléas du cœur, une philosophie sociale de la bienfaisance et de la « sympathie », une esthétique du masque plus que du dévoilement ont fait de Marivaux un écrivain heureusement insaisissable.
François Moureau, professeur de littérature française à l'université Paris-Sorbonne : Marivaux : un hérésiarque en littérature ?
François Trémolières, maître de conférences à l'université de Paris Ouest Nanterre La Défense : Marivaux et Fénelon
Françoise Rubellin, professeur de littérature française à l'université de Nantes : Marivaux burlesque
Pierre Frantz, professeur de littérature française à l'université Paris-Sorbonne : L'étrangeté du théâtre de Marivaux
Françoise Gevrey, professeur de littérature française à l'université de Reims Champagne-Ardenne : L'esthétique du plaisir dans La Vie de Marianne et Le Paysan parvenu
Alexis Lévrier, maître de conférences à l'université de Reims Champagne-Ardenne : Les « lambeaux sans ordre » de L'Indigent philosophe, ou le pari de la radicalité
Conclusions : Marc Fumaroli, membre de l'Institut de France, Professeur honoraire au Collège de France.
Contact : Dominique Simon 01 44 32 36 26 - 06 63 89 18 94
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