La mise en place de politiques climatiques à vocation mondiale fait émerger des prix pour la réduction des émissions du principal gaz à effet de serre, le gaz carbonique. Ces prix peuvent être explicites – comme ceux qui apparaissent sur les marchés de permis d’émissions – ou encore bien souvent implicites – au sens où on peut les déduire des choix effectués. Ils ont aujourd’hui très hétérogènes, entre pays certes mais aussi entre secteurs au sein d’un même pays.
Faut-il aujourd’hui recommander l’affichage d’une valeur carbone uniforme, ou de valeurs différenciées, pour guider les choix et en particulier les choix publics en France ?
Cette question fait écho aux travaux de réflexion engagés par la Commission Energie mise en place par les pouvoirs publics en juin dernier.