25 mars 2024 : Atelier « Epistémologie et droit »
Organisation : Jean-Marie Chevalier et Jacques-Henri Vollet
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Activités du groupe de recherche en épistémologie
2024
Programme
10 h : Pierre Thevenin (CNRS) : Le doute non radical et les certitudes de la pensée juridique
Résumé : Mon intervention tentera de mettre en série plusieurs segments de la tradition romano-canonique, qui pourraient venir appuyer l’idée d’une résonance entre l’enquête épistémologique, d’une part, et la manière dont l’institution judiciaire, secondée par la doctrine, organise la référence à la « vérité des faits ». Il s’agira notamment de l’idée de « doute raisonnable », des adages auctoritas non veritas facit legem et ubi casus legis, ibi nulla dubitatio et du principe d'autorité de la chose jugée. Ce faisant l’exposé s’attachera à cerner l'enrôlement du raisonnement naturel dans la conduite d’une magistrature, c'est-à-dire d'un pouvoir lui-même aménagé par les normes du droit positif.
11 h : Marie Cretin-Sombardier (UPEC) : Enquête sur les conditions épistémiques d'une expression démocratique de la loi républicaine
Résumé : Pour Hans Kelsen, la connaissance du droit est rendue possible au prix de l'exclusion de son contenu normatif du champ du connaissable. Située au cœur de son système juridique, et appuyée sur la loi de Hume, cette exclusion justifie pour Kelsen la Démocratie comme régime relativiste dans lequel l’égalité et le compromis des valeurs prennent la place de la vérité.
Toutefois, cette éviction radicale, définissant encore largement les bornes françaises de l’enseignement et de la recherche juridique, se fonde sur des conditions épistémiques et une définition de la vérité dépassées. L’effritement des distinctions droit/valeur/fait et la modestie actuelle de la vérité semblent paradoxalement réouvrir la possibilité d’une science normative du droit qu'avait fermée le positivisme normativiste.
14 h : Jean-Marie Chevalier (UPEC) : Clarté philosophique et clarté juridique
Résumé : La philosophie passe souvent pour une entreprise de clarification conceptuelle. Doit-elle se mettre au service du droit, qui requiert souvent de porter à la pleine clarté des énoncés de loi ou des silences de la loi ? Répondant par la négative, on fait ici l'hypothèse qu'il existe un type de clarté spécifique, qui n'est ni rhétorique, ni linguistique, ni même philosophique, mais typiquement juridique. Cela impose de donner une signification légale à la question de savoir si un texte de loi est clair, et de préciser des critères juridiques d'ambiguïté ou de désaccord raisonnable.
14 h 55 : Lena Mudry (Université de Zurich) : Profilage Démographique et Évidences Statistiques
Résumé : L’épistémologie, ainsi que la société civile, porte un intérêt croissant au profilage démographique. Profiler quelqu’un consiste à inférer qu’individu possède une certaine propriété sur la base de son appartenance à un groupe démographique (la race, le genre, la classe socio-économique). Même si l’on présuppose que la généralisation statistique à la base de l’inférence correspond bel et bien aux faits, et que l’inférence est probablement vraie, elle semble tout de même, dans bien des contextes, inappropriée. Certains en tirent alors la conclusion que le profilage démographique révèle un conflit entre des considérations morales et aléthiques. Le but de cette présentation est de montrer qu’il n’en est rien. Dans ces cas, notre meilleur jugement épistémique est aussi notre meilleur jugement moral. Contrairement à l’empiètement moral selon lequel l’inférence est injustifiée en raison de ces coûts moraux, la position défendue ici se veut paralléliste. Comme nous le verrons, les évidences statistiques sont une base épistémiquement faible qui ne peut pas fonder la connaissance. Dans les cas qui nous occuperont, les inférences en question sont également discriminatoires et en porte à faux avec nos idéaux d’égalité sociale. Finalement, nous discuterons de ces résultats dans le contexte spécifiques des procédures légales.
16 h : Benoit Gaultier (Université de Zurich) : Quel rôle pour la vérité dans le droit ?
Résumé : Dans cette intervention j'examinerai la question de savoir quel rôle joue la vérité dans le droit, et plus précisément son rôle dans les systèmes juridiques et dans les décisions de justice. Je m'intéresserai en particulier à la position défendue par Susan Haack sur cette question, et par les arguments qui l'étayent.
22 avril 2024 : Atelier « The Weight of Reasons »
Organisation : Jacques-Henri Vollet
Programme
10 h : Conor McHugh (University of Southampton) : Weighing for Belief
Résumé : According to the ‘weighing model’, the deontic status of an option (e.g. as permitted or required) is determined by the weights of the reasons bearing on it. The weighing model is standard in normative theorising about action but, while it is also increasingly popular in epistemology, the details of its application to belief remain relatively under-explored. In this talk I will consider some prima facie challenges to the application of the model to belief and how they can best be overcome.
11 h : Ralf Bader (University of Freiburg) : Organic wholes and organic parts
Résumé : Holism in the theory of reasons holds that reasons can vary across contexts. This can happen either because different reasons interact such that their combination constitutes a reason of its own, or insofar as the individual reasons themselves are grounded in the context. This paper provides an abstract characterisation of holism that subsumes the two and identifies the choice point at which they diverge. It argues that hybrid approaches that attempt to combine both types are unstable and then shows that contextualist approaches are to be rejected, since they are committed to an extreme form of holism.
14 h : Miloud Blekoniene (University of Zurich) : From Seeing to Knowing: The Case of Propositional Perception
Résumé : This paper examines the question as to whether propositional seeing is best thought of as a way of knowing a proposition to be true. After showing how Pritchard’s distinction between objective and subjective goodness motivates a negative answer to this question, I examine a challenge raised by Ghijsen for Pritchard’s construal of that distinction. I then turn to the connection between propositional seeing and belief. I argue that doxasticism about propositional seeing – the claim that propositional seeing involves belief – ultimately lacks independent motivation and I offer a model of propositional seeing that explains how propositional perception can provide one with a rational basis for forming a perceptual belief. Finally, I discuss in what way the proposed model of propositional seeing may remain compatible with the claim that propositional seeing is a way of knowing a proposition to be true.
14 h 55 : Jacques-Henri Vollet (Collège de France) : Ignorance: justification or excuse?
Résumé : I argue that ignorance does not justify but, at best, provides an excuse. To argue in favour of that claim, I propose a set of independetly motivated criteria distinguishing cases of justification from (uncontroversial) cases of excuse. On this basis, I show that cases where (non-culpable) ignorance intervenes should rather be understood as cases of excused wrongs rather than as cases of justified wrongs.
26 juin 2024 : Journée d'étude « Normative Reasons: Between Reasoning and Explanations »
Programme
9 h : Artūrs Logins (Laval University) : Presentation of Normative Reasons: Between Reasoning and Explanation, CUP 2022
9 h 30 : Pascal Engel (EHESS) : Reasons first or norms first?
Résumé : As Artūrs Logins shows in Normative Reasons, there are many ways to understand the omnipresent notion of reason, but also to understand the programs to put reasons "first". But even if his book focuses on the different views of normative reasons, he rejects "constitutivist" positions in terms of norms of correction of attitudes. The problem with these positions is that they underdetermine the reasons for attitudes, and leave us without the possibility of explaining them by reasons to apply them. But in my opinion we cannot explain these norms in terms of reasons. Reasons are, in this sense, secondary.
10 h 30 : Santiago Echeverri (UNAM) : The Disunity of (Normative) Reasons
11 h 20 : Conor McHugh (University of Southampton) : We Want Answers: On Reasons, Unity, and Guidance
Résumé : In this talk I will raise some constructive questions about Logins’s erotetic view of reasons, and respond to some of his objections to the reasoning view. I will focus especially on issues about the unity of reasons and about guidance.
14 h : Eva Schmidt (TU Dortmund) : On the Connection between Normative Explanatory Reasons and Normative Reasoning Reasons
Résumé : I reflect on how normative explanatory reasons and normative reasoning reasons relate, calling into question Logins's claim that the two kinds of reasons are fundamentally distinct. First, I argue that being a normative explanatory reason near enough guarantees being a normative reasoning reason; second, I argue that normative explanatory reasons as well as normative reasoning reasons can be weighed, and that they can be weighed against each other. This causes trouble for the Eroteric View.
14 h 50 : Davide Fassio (Zhejiang University) : Are Reasons Answers to Questions?
Résumé : In Normative Reasons: Between Reasoning and Explanation (2022), Arturs Logins provides a novel reductivist account of normative reasons, what he calls the Erotetic View of Reasons. In this paper, I provide three challenges to this view. The first two concern the extensional adequacy of the Erotetic View. The view may fail to count as normative reasons all and only considerations that are such. In particular, the view seems to both overgenerate and undergenerate reasons. My third concern is that the view may fail to capture the essential, practice-independent nature of reasons, as well as reasons’ constitutive and grounding role with respect to other normative properties.
15 h 30 : Roberto Keller (University of Geneva) : Reasons, Rationality, and Error-Theory
Résumé : In his recent book, Artūrs Logins (2022) has argued against two leading takes of normative reasons. He has argued against the reasoning view, according to which reasons are, roughly, premises of good reasoning, and he has argued against the explanation view, according to which reasons are, roughly, explanation of ought-facts. His positive proposal, which he terms ‘the erotetic view’, has it instead that x is a reason to F iff x is part of an appropriate answer to a normative ‘why F?’ question. This view, he claims, can integrate the best insights of both the reasoning and the explanation views, and it can at the same time do away with their respective drawbacks. In this talk, I will argue that the erotetic view—like the explanation view from which it partially draws inspiration—is, in an important regard, unattractive. The reason for this is that it yields an odd picture of the connection between reasons and rationality. This, if right, should in turn have us question the plausibility of the erotetic view, and reconsider the viability of the reasoning view.
16 h 10 : Jacques-Henri Vollet (Collège de France) : Reasons first and "speaking in favor of"
Résumé : In Normative Reasons (2022), Artūrs Logins raises a certain number of objections against reason-first approaches. All these objections rely in one way or another on the assumption that if a consideration "speaks in favor of" something, it is a reason. I will cast some doubt on that claim and argue that reason-first approaches need not endorse it.
2023
28 novembre 2023 : Atelier « Appliquer l'épistémologie »
Organisation : Jacques-Henri Vollet et Jean-Marie Chevalier
Programme
10 h : Jacques-Henri Vollet (Collège de France) : « That's not bullshit! Fake news and intention to deceive »
Résumé : According to a widespread view, fake news do not necessarily include an intention to deceive and some kinds of fake news should be seen as forms of bullshit. In this paper, I argue that the bullshit condition is out the track. While this condition is in itself insufficient to define fake news, it becomes useless when the other necessary conditions are added.
10 h 55 : Benjamin Icard (Institut Jean Nicod) : « A Dynamic Procedure for Information Evaluation in Intelligence »
Résumé : In the field of human intelligence, officers use an alphanumeric scale, known as the Admiralty System, to rate the credibility of messages and the reliability of their sources (e.g. NATO AJP-2.1, 2016). During this evaluation, they are expected to estimate the credibility and reliability dimensions independently of each other (e.g. NATO STANAG-2511, 2003). However, empirical results show that officers perceive these dimensions as strongly correlated (Baker et al., 1968). More precisely, they consider credibility as playing the leading role over reliability, the importance of which is only secondary (Samet 1975). In this talk, we present a formal evaluative procedure, called L_intel, in line with these findings. We adapt dynamic belief revision to make credibility the main dimension of evaluation and introduce dynamic operators to update credibility ratings with the source's reliability. In addition to being empirically sound, we show that L_intel provides an effective procedure to classify intelligence messages along the descriptive taxonomy presented in Icard (2023).
14 h : Robin McKenna (Université de Liverpool) : « Should we do our own research? »
Résumé : The slogan "Do Your Own Research" is often adopted by those who are distrustful of recognized authorities and of expert consensus(es). Partly as a result, the extent to which individuals should do their own research has become a live debate within applied epistemology. This talk sets out to do two things. The first is to pinpoint the nature of this debate. It presumably isn't a debate about whether we should sometimes do our own research--we clearly should, at least some of the time. So what, exactly, is the debate about? The second is to argue that we, as applied epistemologists, need to be mindful of the potential value of research conducted by non-experts. We need to be particularly mindful of its potential value in fields that have a history of ignoring and excluding the perspectives of non-experts. I will suggest that patient activist groups are a particularly salient example of this, and discuss some of the ways in which research conducted by patient activist groups is valuable.
14 h 55 : Michel Croce (Université de Gênes) : « Epistemic (Im)Partiality in Friendship » (travail commun avec Matt Jope, Université d'Édimbourg)
Résumé : Do the norms of good friendship require partiality in judgement as well as in action? Some have argued that friendship indeed requires responding differently to evidence regarding our friends than to similar evidence about our non-friends, offering up a variety of allegedly intuitive cases of epistemic partiality in friendship that seem to violate epistemic norms. In response, others have argued that the appearance of partiality can be accounted for without any direct epistemic norm violation. In this paper we offer a response to these latter views, showing that they are committed to epistemically vicious forms of partiality after all. We then move on to challenge the terms of the debate as a whole by suggesting that not only is partiality at odds with epistemic norms, but it is at odds with norms of good friendship also.
16 h 05 : Glenn Anderau (University de Zurich) : « Fake news and epistemic flooding »
Résumé : The advance of the internet and social media has had a drastic impact on our epistemic environment. This paper will focus on two different risks epistemic agents face online: being exposed to fake news and epistemic flooding. While the first risk is widely known and has been extensively discussed in the philosophical literature, the notion of ‘epistemic flooding’ is a novel concept introduced in this paper. Epistemic flooding occurs when epistemic agents find themselves in epistemic environments in which they are routinely confronted with more information and evidence than they can diligently process. Epistemic flooding is one of the most significant risks epistemic agents run while using social media and one of the reasons why the first risk (being exposed to fake news) is especially pernicious. It is particularly harmful if one ascribes to the Spinozan model of belief acquisition in which belief comes easy. Mitigating the combined threat of fake news and epistemic flooding requires us to think normatively about our epistemic environments and how to better them. This paper turns to the normative framework of epistemic environmentalism in order to accomplish this.
2022
21 janvier 2022 : Atelier du GRE
Santiago Echeverri (UNAM - IFF) : « Searching for the Epistemological Holy Grail »
18 février 2022 : Atelier du GRE
Erwan Lamy (ESCP Europe) : « Propositions pour une notion opérationnelle de responsabilité épistémique »
1er avril 2022 : Atelier du GRE
Lina Lissia (Université de Turin) : « Dominance et faiblesse : un paradoxe »
13 mai 2022 : Atelier du GRE
Jacopo Benedetti (Université Paris-IV) : « Une critique sceptique de la notion wrightienne d’entitlement »
2 juin 2022 : Journée d’études du GRE « Foi, vérité et rationalité. Autour de Religions et Vérité de Yann Schmitt »
Organisation : Jacques Vollet et Jean-Marie Chevalier
Programme
9 h 30 : Yann Schmitt (CPGE, Lille) : « La charrue après les bœufs: une méthode en philosophie des religions »
Présentation de Religions et Vérité
10 h: Roger Pouivet (Université de Lorraine) : « Sans justification ni conciliation. À propos de Religions et Vérité de Yann Schmitt »
Résumé : Yann Schmitt affirme que le pluralisme religieux doit conduire le fidèle à suspendre sa croyance en Dieu, voire à y renoncer. Il conviendrait d'accepter le conciliationisme : si des pairs épistémiques sont en désaccord, alors ils doivent devenir en quelque sorte agnostiques. C’est se fonder sur une conception déontologique de la rationalité et sur une théorie du désaccord religieux qui, l’une comme l’autre, sont discutables, pour le moins. Pour Yann Schmitt, du scepticisme religieux, il faut même conclure qu’aucune raison ne justifie pleinement la prétention à la vérité contenue dans les croyances religieuses. Mais le scepticisme religieux et le désaccord religieux ne sont pas des arguments suffisants - s’ils sont même des arguments - contre l’exclusivisme et, donc, l’existence d'une « vraie religion ».
11 h 15: Benoit Gaultier (Université de Zurich) : « Sur la nature (et la rationalité) de la foi (religieuse) »
Résumé : Je présenterai d'abord les discussions relatives à la question de savoir quelles sont les différentes composantes de la foi, en vertu desquelles elle se distingue de la simple croyance, catégorique ou non. Je discuterai ensuite, dans ce contexte, de la spécificité éventuelle de la foi religieuse puis dirai quelques mots de la rationalité épistémique et pratique de la foi, religieuse ou non.
14 h: Jean-Baptiste Guillon (Université de Navarra) : « Croire vs Savoir – l'épistémologie à deux régimes contre l'épistémologie intégrée »
Résumé : En France, il est courant de considérer comme un fondement indépassable de l’épistémologie (en particulier de l'épistémologie de la religion) l’idée selon laquelle nos jugements peuvent être tenus selon deux régimes absolument distincts : le régime de la « croyance » et le régime de la « connaissance ». Cette épistémologie à deux régimes s’oppose à la manière de présenter les choses dans le monde analytique, où tous les jugements (tous les « tenir pour vrai ») sont appelés des « croyances » (beliefs) et tombent sans distinction sous l'autorité des principes fondamentaux de la rationalité commune (non contradiction, conséquences logiques, justification). C’est ce que j'appellerai l’approche de « l’épistémologie intégrée », une approche dans laquelle les croyances religieuses n’ont pas d'exceptionnalité de principe (ni de privilège d'exemption des normes rationnelles, ni d'irrationalité a priori). Dans cet exposé, j’examinerai l'origine et les problèmes de l’épistémologie à deux régimes comme approche de l’épistémologie de la religion.
15 h : Michel Le Du (Centre Gilles-Gaston Granger, UMR 7304) : « La religion, une affaire d'image ? »
Résumé : On trouve dans les Leçons sur la croyance religieuse de Wittgenstein l'idée que croire, par exemple, au Jugement Dernier revient à souscrire à une certaine image et que cette image est ce qui détient tout le « poids » : l’idée est qu'une telle image n'est pas simplement un habillage pittoresque pour l'idée de Dieu, image qui pourrait être remplacée si elle ne remplit plus son office. Une telle image n'est pas davantage une conjecture se prêtant à une évaluation. Elle n’est pas non plus imputable à un individu, au sens où une opinion ou une hypothèse que l'on avance peut l’être : elle est imputable à un collectif, une tradition religieuse historique. Du coup, se trouve soulevée la question de la responsabilité que peut avoir le croyant vis-à-vis des croyances en question. On s’efforcera de montrer que certaines croyances magiques (comme la croyance aux oracles) soulèvent des problèmes similaires. On s’efforcera également de préciser la nature collective des images en question.
16 h 30 : Table ronde avec Yann Schmitt, Jean-Marie Chevalier, Benoit Gaultier, Jean-Baptiste Guillon, Michel Le Du, Roger Pouivet, Jacques Vollet.
13 décembre 2022 : Journée d'études du GRE « Les possibilités d'erreur : suspendre et enquêter »
Programme
9 h 30 : Jacques-Henri Vollet (Université Paris-Est Créteil): « Le coût de l'erreur : l'antiluminosité et les excuses »
10 h 45 : Léna Mudry (Université de Zurich): « La suspension et ses limites épistémiques »
14 h : Benoit Guilielmo (Université de Zurich): « De la nature de l'enquête »
15 h 15 : Santiago Echeverri (UNAM): « Error possibilities and epistemic rationality »
2021
26 mars 2021 : Atelier du GRE
Erwan Lamy (ESCP Europe) : « Comment réaliser l'ambition méliorative de l'épistémologie ? À propos de la notion d'épistémologie régulative »
7 mai 2021 : Atelier du GRE
Davide Fassio (Zhejiang University) : « Epistemic Normativity: Axiological or Deontic? »
28 mai 2021 : Atelier du GRE
Giovanni Tuzet (Bocconi) : « Uses of Abduction in Law »
4 juin 2021 : Atelier du GRE
Benoit Gaultier (Université de Zurich) : « Le désaccord philosophique et ses conséquences »
24 juin 2021 : Atelier du GRE « La notion de degré en épistémologie »
Programme
9 h : Paul Egré (CNRS) « Truth is Flat and Bumpy »
10 h : Thomas Boyer-Kassem (Université de Poitiers) « Est-il pertinent de dire que "la majorité des gens pense que P" ? À propos de l’extension du jugement majoritaire en épistémologie »
11 h : Cyrille Imbert (CNRS) « Épistémologie de la connaissance explicative et pertinence informationnelle : les types de gradualité au secours du naturalisme »
12 h : Arturs Logins (Université de Zurich) « Qu’est-ce que le "poids" des raisons si la justification n’admet pas de degrés ? »
14 h : Jacopo Benedetti (Université Paris IV) « Degrés de croyance et scepticisme »
15 h : Valentin Teillet (EHESS) « Le seuil de la connaissance graduelle »
16 h : Jacques-Henri Vollet (Université de Genève) « L'échelle de la certitude »
19 novembre 2021 : Atelier du GRE
- Benoit Gaultier (Université de Zurich) : « Croire sans dogmatisme »
- Jacques-Henri Vollet (Université de Paris-Est Créteil) : « Le faillibilisme et la norme de certitude pour l’assertion »
2020
14 janvier 2020 : Atelier du GRE « Épistémologie et états affectifs »
Programme
10 h 30 : Magalie Schor (Université de Genève) « A Virtue Epistemology of Emotions »
11 h 30 : Émile Thalabard (CNRS/ Paris-Sorbonne) « A Somewhat Cartesian Account of Epistemic Emotions »
12 h 30 : Pause déjeuner
14 h : Arturs Logins (Université de Genève) « Emotions and Evidence : No Knowledge, no Cry »
15 h : Julien Dutant (King’s College) « The Threshold of Belief and the Value of Punishment »
18 septembre 2020 : Atelier du GRE
Julien Dutant (King's College London) : « On the Zetetic and the Epistemic » (article co-écrit avec Clayton Littlejohn et Sven Rosenkranz).
16 octobre 2020 : Atelier du GRE
Roger Pouivet (université de Lorraine, IUF) : « Comment sauver notre vie intellectuelle ? »
23 octobre 2020 : Atelier du GRE
Julia Staffel (University of Colorado, Boulder) : Présentation et discussion autour de son livre « Unsettled Thoughts », Oxford University Press, 2020.
11 novembre 2020 : Atelier du GRE
Conor McHugh (University of Southampton) : « La logique et les normes du raisonnement »
27 novembre 2020 : Atelier du GRE
Arturs Logins (université de Genève) : « The Paradox of Graded Justification »
2019
8 février 2019 : Conférencière invitée
Catherine Elgin (Harvard University) : « True Enough »
11 décembre 2019 : Atelier du GRE « Valeurs épistémiques : Compréhension et éthique intellectuelle »
Programme
10 h : Miloud Belkoniene (Université de Glasgow), « Grasping in Understanding »
11 h : Benoit Gaultier (Université de Zurich), « Compréhension et dépendance épistémique »
12 h : Dominique Homo-Canavelli (Université Aix-Marseille), « Réponse à B. Gaultier »
13 h : Pause déjeuner
14 h : Roger Pouivet (Université de Lorraine, IUF), « L’épistémologie a-t-elle besoin de la sagesse ? »
15 h : Pascal Engel (EHESS), « Quassim Cassam sur les vices de l'esprit »
16 h : Jacques Vollet (Université de Genève), « L'akrasia épistémique peut-elle être justifiée ? »
2018
2 mars 2018 : Atelier du GRE
Programme
10 h : B. Gaultier (Aix-Marseille Université / GRÉ), « The Dialectics of the New Evil Demon Problem »
11 h : E. Lamy (ESCP Europe / GRÉ), « Time to fly the nest: toward an operational social epistemology »
12 h : J. Vollet (Université d’Hambourg / GRÉ), « The warrant account of action and the prominence of know »
14 h : J-M. Chevalier (UPEC / GRÉ), « Raisonnement, rationalisation et duperie de soi »
15 h : M. van Loon (Université de Bâle / GRÉ), « Responsibility for self-deception »
16 h : M. Sarzano (Université de Bâle / GRÉ), « Costly false beliefs »
11 septembre 2018 : GRE Autumn Workshop, Collège de France
Programme
10 h 30 : B. Gaultier (Aix-Marseille Université), « An epistemic reason to bet on God’s non-existence »
11 h 15 : J. Dutant (King's College, London), « Justification in the image of knowledge »
13 h 45 : A. Logins (University of Fribourg), « Les raisons sans le raisonnement »
14 h 30 : J. Vollet (FNS / Université d'Hambourg), « Le purisme d'Engel : raisons de croire et raisons de former des croyances »
2017
14 février 2017 : Atelier du GRE
Jacques-Henri Vollet : « Modaux épistémiques, action et connaissance »
14 mars 2017 : Atelier du GRE
Anne Meylan : « How to circumvent Gendler’s "sad conclusion" about stereotypes »
13 avril 2017 : Atelier du GRE
Conor McHugh : « Absence and Reasons Against »
23 mai 2017 : Atelier du GRE
Marie Van Loon / Melanie Sarzano : « Scepticisme et naïveté : deux revers d’une même médaille »
28-29 septembre 2017 : Colloque annuel « Les principes de l’épistémologie »
2016
2 février 2016 : Atelier du GRE
Davide Fassio (Université de Genève) : « A Hyper-Externalist Model of Epistemic Normativity »
16 mars 2016 : Atelier du GRE
Roger Pouivet (Université de Lorraine) : « Quelle anthropologie pour l’épistémologie des vertus ? »
23 mars 2016 : Atelier du GRE
Ernest Sosa (Rutgers University) : « Knowledge and Justification »
3-4 novembre 2016 : Colloque annuel « Certitude et infaillibilité »
2015
15-16 septembre 2015 : Colloque annuel « La connaissance et ses raisons »
8 décembre 2015 : Atelier du GRE
Benoit Gaultier (Collège de France) : « Repenser l'évidence »