Qu’est-ce qu’une opinion rationnelle ? Qu’est-ce qu’une bonne raison de croire quelque chose ? À quelles conditions possède-t-on des connaissances ?
N’a-t-on le droit de dire ou de faire quelque chose que si l’on s’appuie, non sur de simples opinions, mais sur des choses que l’on sait ? Et à quoi bon, au bout du compte, avoir des connaissances, ou des opinions justifiées ? Ces questions épistémologiques, dont on distingue sans peine l’importance, mais aussi la centralité dans l’histoire de la philosophie, ne reçoivent pourtant pas toujours en France l’attention qu’elles méritent.
N’a-t-on le droit de dire ou de faire quelque chose que si l’on s’appuie, non sur de simples opinions, mais sur des choses que l’on sait ? Et à quoi bon, au bout du compte, avoir des connaissances, ou des opinions justifiées ? Ces questions épistémologiques, dont on distingue sans peine l’importance, mais aussi la centralité dans l’histoire de la philosophie, ne reçoivent pourtant pas toujours en France l’attention qu’elles méritent.
L’objectif premier du colloque « La connaissance et ses raisons », coordonné par Benoit Gaultier et Jean-Marie Chevalier, sous l’égide du Professeur Claudine Tiercelin, est de contribuer à replacer ces débats épistémologiques au coeur de la philosophie française actuelle. Le colloque se donne aussi pour ambition de constituer le moment fondateur des recherches qui seront menées, par chacun de ses participants, au sein du groupe d’études épistémologiques qu’a choisi d’accueillir la chaire de métaphysique et de philosophie de la connaissance.