Titulaire d’un doctorat (PhD in Social Policy) de l’université de Bristol en Grande-Bretagne, je travaille depuis plusieurs années sur les déterminants et les effets des migrations internationales dans les pays d’origine, au Maghreb et en Afrique de l’Ouest. Je m’intéresse particulièrement aux liens entre migration, développement et relations de genre.
Mes travaux de thèse, basés sur l’analyse de données d’enquête sociodémographique et d’un travail de terrain réalisé dans une localité de la région du Souss-Massa-Drâa, portaient sur les effets de la migration et des transferts d’argent sur l’autonomisation des épouses de migrants marocains restées au pays. Cette recherche a donné lieu à plusieurs publications. J’ai ensuite coordonné une enquête sur la migration de retour au Sénégal, dans le cadre du projet européen TEMPER (Temporary vs Permanent Migration) en tant que chargée d’études postdoctorante à l’Institut national d’études démographiques (Ined), puis assisté le Pr Héran en tant qu'ingénieure-chercheure à la chaire. Je travaille actuellement sur le projet MIGCHOICE, coordonné par l’université de Birmingham au Royaume-Uni, dont l’objectif est de comprendre la manière dont les interventions de développement réalisées dans les pays d’origine peuvent affecter les aspirations, les décisions et les mobilités des populations en Afrique de l’Ouest, et plus spécifiquement en Gambie, en Guinée et au Sénégal.