Amphithéâtre Guillaume Budé, Site Marcelin Berthelot
En libre accès, dans la limite des places disponibles
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Résumé

La situation du collectif LGBTIQ+ est similaire dans différents pays. La violence, symbolique ou physique que subit ce groupe, est due à un système patriarcal binaire sexe-genre qui limite son existence comme sujet de plein droit. Le documentaire Le Printemps rose reflète la solitude et l’exil comme conséquence de cette situation, en suggérant comme refuge, les grandes cités (et quelques pays européens) pour vivre avec une certaine liberté. La constitution du sujet est compliquée dans cette situation, puisque la reconnaissance est inhibée pour une société intolérante envers la diversité sexuelle. C’est pourquoi la fonction de la communauté est instituée en un élément principal pour la survie de ces personnes, car la sécurité qu’apportent ces espaces est fondamentale pour la libre expression de la sexualité, une dimension clé pour l’expérience humaine. Mais peut-on songer à l’idée de communauté lorsque vous avez fui vers une grande ville ou vers un autre pays où finalement l'égalité n'existe pas non plus ? À la situation de réfugié fondée sur l’orientation sexuelle s’ajoute la condition de migrant, sans les réseaux de soutien habituels du lieu d’origine, et une racialisation qui rend plus difficile, vivre avec toute la plénitude souhaitée.

Mario de la Torre Espinosa

Mario de la Torre Espinosa

Réalisateur de cinéma documentaire et professeur de théorie littéraire et littérature comparée à l'université de Grenade. Ses lignes de recherche portent sur le comparatisme littéraire et les études de genre, cinématographiques et théâtrales.

Intervenant(s)

Mario de la Torre Espinosa

réalisateur de cinéma documentaire, professeur de théorie littéraire et littérature comparée à l'Université de Grenade