Au cours des séminaires, les questions du commerce en mer Rouge et du contrôle des axes de communication ont été abordées en faisant appel à des collègues spécialisés dans certains domaines.
M. Michel Reddé, directeur d’études à l’École pratique des hautes études, a étudié « L’architecture des forts de l’armée romaine dans le désert Oriental d’Égypte » dans une perspective comparatiste avec les forts du Limes romain.
Mme Charlène Bouchaut, spécialiste de carpologie et d’archéobotanique, a expliqué « L’apport de la carpologie et de la botanique à l’étude des relations commerciales antiques ».
Mme Roberta Tomber, céramologue au British Museum, a retracé les courants commerciaux dans l’Océan Indien à partir des céramiques trouvées en Égypte, au Yemen et en Inde dans un exposé intitulé « From Egypt’s Red Sea to the Malabar Coast: Rome’s eastern trade ».
M. Adam Bülow-Jacobsen, professeur à l’université de Copenhague, a présenté les transports par caravanes de chameaux et d’ânes sur les routes de Myos Hormos et de Bérénice.
Mme Hélène Cuvigny, directrice de recherche au CNRS, a posé la question suivante : « Pourquoi les textes sur ostraca trouvés dans les forts romains du désert de Bérénice n’en disent-ils pas davantage sur le commerce érythréen ? ». Cette interrogation a donné lieu à un débat sur la nature de nos sources, papyrologiques, épigraphiques, céramologiques, archéologiques, sur leurs apports et sur leurs lacunes.