Les enseignements de la chaire se proposent d’identifier et de modéliser les mécanismes cellulaires impliqués dans la réponse aux différents agents anti-cancéreux. Dans la continuité des cours sur les anti-hormones, la différenciation cellulaire, p53 comme voie finale commune... nous avons décidé de clore ce premier cycle de cours par l’étude de la sénescence cellulaire.
Une série de travaux, dont un grand nombre a été mené au cours de ces quinze dernières années, a remis la sénescence au centre de multiples processus du vivant. Initialement considérée comme un artefact de culture cellulaire, la sénescence apparaît aujourd’hui comme un mécanisme cellulaire de réponse et d’adaptation au stress central en biologie. Elle entretient des rapports multiples avec les cancers, protectrice de leur survenue, impliquée dans la réponse thérapeutique, mais aussi dans les rechutes. Le cours de cette année se propose de revisiter les relations parfois imprévues et souvent complexes entre sénescence cellulaire et cancers.