« Ego vir videns »
Nous nous posons ici la même question que celle qu’évoquait Maurice Merleau-Ponty dans ses Notes de travail (1960) concernant la problématique du visible et de l’invisible :« Poser la question : la vie invisible, la communauté invisible, autrui invisible, la culture invisible [1] ». L’auteur lui-même répondra quelques mois plus tard, à l’été 1960 :
« On sent peut-être mieux maintenant tout ce que porte ce petit mot : voir. La vision n’est pas un certain mode de la pensée ou présence à soi : c’est le moyen qui m’est donné d’être absent de moi-même, d’assister du dedans à la fission de l’Être, au terme de laquelle seulement je me ferme sur moi. » [2]