Amphithéâtre Marguerite de Navarre, Site Marcelin Berthelot
En libre accès, dans la limite des places disponibles
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Cours d’une heure, suivi du séminaire.

Résumé

Les nouvelles versions du modèle de Nice sont issues du constat que les orbites des planètes géantes devaient être en résonance mutuelle au moment de la dissipation du gaz, après la phase de migration induite par les interactions gaz-planète au sein du disque protoplanétaire. Contrairement à la première version du modèle, les conditions initiales des planètes ne sont donc pas arbitraires. Dans la version actuelle du modèle de Nice, Jupiter et Saturne sont initialement en résonance 3:2 (leur rapport de périodes orbitales est égal à 1,5), tandis qu'Uranus et Neptune peuvent se trouver dans différentes résonances (2:1, 3:2, 4:3, etc.). L'existence d'une cinquième planète de masse comparable à celle de Neptune est parfois également postulée. La rupture de cette chaîne résonante, provoquée par les interactions avec les planétésimaux, déclenche la phase d'instabilité dynamique des planètes. Les orbites actuelles des planètes peuvent être reproduites dans une fraction significative des simulations.