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tableau de Goya représentant une scène de fusillade
Goya, El tres de mayo de 1808, musée du Prado, Madrid © wikimedia

Que ce soit dans les guerres, les persécutions de minorités, les conflits entre groupes ou les répressions de protestations, que ce soit dans la sphère publique, l’espace domestique, la production artistique ou les médias, la violence est partie intégrante de la vie en société et de l’expérience humaine. Elle ne cesse cependant d’être questionnée, contestée et redéfinie, pour intégrer ses dimensions symbolique et structurelle, économique et psychique, de genre et d’État. Le cours portera d’abord sur les raisons de son étude tardive par les sciences sociales, les difficultés particulières de son appréhension, les mythes et récits de ses origines et les théories en proposant la généalogie. Seront ensuite abordées les questions soulevées par son écriture, ses représentations, ses qualifications, et les manières de l’attester ou de la refuser. Le séminaire proposera d’autres perspectives historiques, sociologiques et anthropologiques.

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