Après un rappel sur le caractère multidimensionnel du phénomène migratoire (on peut l’aborder à travers une douzaine de disciplines des sciences humaines et sociales) et la diversité des sources disponibles, j’ai projeté et commenté une série de données chiffrées, généralement sous forme de graphiques. En particulier :
- nombre absolu et proportion de migrants dans le monde, 1990-2017 ;
- principaux courants migratoires dans le monde vers 2015, d’après la matrice bilatérale de la Banque mondiale ;
- principaux flux migratoires de longue distance, 1846-1940 ;
- comment se répartissent en 2017 les émigrés de la planète en fonction des niveaux de revenu (RNB par tête) du pays d’origine et du pays de résidence ;
- idem selon les indices de développement humain (HDI) ;
- cartes interactives des migrations : exemples de pays émetteurs et de pays de destination ;
- les composantes de l’évolution démographique dans quelques pays ;
- les étrangers recensés en France depuis 1851 ;
- Europe, 1841-1930 : migrations apparentes d’après la comparaison des recensements successifs ;
- répartition en pourcentage des nouveaux titres de séjour d’au moins un an délivrés en 2015 dans les pays de l’OCDE ;
- proportion de femmes selon les types de permis délivrés en 2015 ;
- nombre de personnes déplacées de force dans le monde en 2016, selon le Haut-Commissariat aux réfugiés (déplacés internes, demandeurs d’asile, réfugiés statutaires, apatrides) ;
- part des personnes déplacées accueillies par les pays en développement ;
- les diverses « crises de l’asile » en Europe depuis cinq décennies ;
- premières demandes d’asile dans l’Union européenne, par pays d’origine, 2014-2016 ;
- Europe, 2016 : nombre de décisions positives rendues en faveur des demandeurs d’asile par million d’habitants ;
- France, 2005-2017 : premiers titres de séjour d’au moins un an (non-Européens) ;
- les cinq pays de l’OCDE qui ont attiré le plus d’étudiants étrangers en 2015 (en milliers).