La taille du cortex dépend pour une part importante du nombre de cellules souches neurales et de celui de leurs divisions avant la différenciation en neurones. Le cours s’est donc intéressé aux mécanismes cellulaires et génétiques permettant l’amplification du nombre de progéniteurs. Cette amplification s’accompagne de la création d’un compartiment d’amplification dont la taille culmine chez sapiens et qui porte le nom de oSVZ pour outside subventricular zone. Parmi les mécanismes impliqués un exemple intéressant a été discuté qui consiste en la capacité d’un ARN non-codant de longue taille (lncRNA) de complexer, comme une éponge, des microRNA dont l’action est d’inhiber la traduction d’une protéine (Notch) qui maintient les progéniteurs dans un état prolifératif non différencié. De ce fait, l’expression de ce lncRNA (lncND) augmente le nombre de progéniteurs comme cela a été vérifié par électroporation in vivo chez l’embryon de souris. Un deuxième exemple discuté est celui de TBC1D3 dont 17 copies sont présentes chez sapiens, versus une chez les chimpanzés et dont l’expression chez la souris augmente la taille de l’oSVZ et induit la formation de circonvolutions.
17:00 à 18:30
Cours
Neurogenèse et surface du cortex
Alain Prochiantz