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Les questions relatives à la composition des objets matériels et de leurs parties occupent, depuis l’Antiquité, métaphysiciens et philosophes de la nature : la décomposition des objets matériels peut-elle se poursuivre à l’infini ou doit-elle s’arrêter à des « atomes » ? Les parties d’un objet ont-elles une existence plus fondamentale que l’objet qu’elles composent, ou bien le tout a-t-il au contraire une priorité ontologique sur ses parties ? Si un tout n’est rien de plus que ses parties matérielles, n’est-on pas conduit à des paradoxes insolubles (paradoxe du bateau de Thésée, de l’amputation, etc.) ?

À l’époque contemporaine, ces questions, fort classiques, ont connu un renouvellement considérable, notamment à partir de Lesniewski qui, dans le sillage de Brentano et de Husserl, a développé une logique des relations touts-parties (ou « méréologie »).

Ce deuxième colloque du Groupe d’Études en Métaphysique, qui réunira les meilleurs métaphysiciens francophones, a l’ambition de discuter les avancées les plus récentes de la métaphysique de la composition, tout en les replaçant dans leur perspective historique.

Colloque coordonné par : Jean-Baptiste Guillon

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