Résumé
On avait proclamé la métaphysique archaïque ou dépassée. En fait, elle n’est jamais « morte ». Elle connaît même un renouveau international considérable, dont on est loin en France d’avoir pris encore la mesure. Parce qu’elle s’interroge, de la manière la plus générale et la plus précise à la fois, sur « ce qu’il y a », elle est essentielle à toute entreprise de connaissance, entendue non comme la reconnaissance de vérités éternelles mais comme une enquête sur le monde et la réalité.
Aux antipodes du spiritualisme obscurantiste comme du relativisme postmoderne, Claudine Tiercelin expose ici le programme d’une métaphysique scientifique et réaliste, ancrée dans la tradition rationaliste.